Plus d’une femme s’est déjà plainte de douleurs ou d’inconforts lorsque la date de ses menstruations approche. Ce sont les signes du syndrome menstruel. Statistiquement parlant, on peut dire que près de 75 % des femmes ressentent des symptômes légers. Mais pour les symptômes plus graves, allant jusqu’à empêcher un fonctionnement normal au quotidien, près de 20 à 30 % des femmes les subissent. Voici alors tout ce qu’on peut dire sur les syndromes prémenstruels.
Une fluctuation hormonale
Si la cause du syndrome prémenstruel est restée floue pour les professionnels durant de nombreuses années, les changements qui se passent au niveau des hormones en sont un facteur probable. Pour mieux expliquer ces phénomènes, il faudra se focaliser sur le cycle menstruel de la femme. Dans la deuxième partie de ce cycle, il y a une fluctuation hormonale qui se produit.
On observe une augmentation de progestérone et une baisse d’œstrogènes, dans le cas où la grossesse est absente. Ces deux hormones ont pour rôle d’équilibrer les changements qui s’opèrent dans le corps, tel que le gonflement des seins. S’il y a excès d’œstrogènes ou manque de progestérone, les phénomènes de crampes et de seins sensibles apparaissent alors.
Les manifestations du syndrome prémenstruel
Les symptômes du syndrome prémenstruel varient selon le corps de chaque individu. Ils apparaissent dans les 2 à 7 jours avant les règles, et chez certaines femmes cela peut aller jusqu’à 14 jours. Dans les cas les moins graves, on peut observer des crampes passagères dans le bas du ventre avec un gonflement, ainsi qu’une sensibilité au niveau des seins.
Il est également possible de subir des céphalées, des vomissements, des étourdissements passagers. On note une augmentation de l’appétit, pouvant aller jusqu’à des fringales alimentaires. Sur le plan psychologique, on note également des changements plus ou moins visibles. La femme devient irritable et est en proie à des humeurs négatives. On parle de trouble dysphorique prémenstruel pour les cas vraiment graves.
