Comment peut-on savoir que l’on souffre d’une n\u00e9vralgie faciale ? Il faut savoir qu’au d\u00e9but, les douleurs sont d’une intensit\u00e9 mod\u00e9r\u00e9e et elles ne durent que quelques secondes, tout au plus. Mais avec le temps et si la maladie n’est pas prise en charge, les douleurs s’intensifient, elles durent plus longtemps et elles surviennent plus souvent.<\/p>\n\n\n\n\n\n\n\n
Souffrir d’une n\u00e9vralgie faciale<\/h2>\n\n\n\n
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Toutefois, entre chaque crise, le sujet ne ressent aucune douleur, mais au fil du temps et \u00e0 mesure de l’\u00e9volution et de la progression de la maladie, les p\u00e9riodes de r\u00e9mission deviennent de plus en plus courtes, ne laissant que peu de temps de r\u00e9pit au malade. Arriv\u00e9 \u00e0 ce stade, la journ\u00e9e d’un malade est fait de douleurs, ce qui r\u00e9duit consid\u00e9rablement sa qualit\u00e9 de vie. M\u00eame ses activit\u00e9s habituelles, profanes et autres, ne peuvent plus lui procurer du plaisir ou de la satisfaction car il vit constamment avec la douleur. Celle-ci se ressent particuli\u00e8rement au niveau de la m\u00e2choire, des l\u00e8vres, des joues, des gencives et du menton. Quelquefois, le front est aussi touch\u00e9 par la douleur, bien que ce soit assez rare. La dur\u00e9e de la crise est de quelques secondes \u00e0 quelques minutes.<\/p>\n\n\n\n
Une douleur \u00e0 fleur de peau<\/h2>\n\n\n\n
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Lors des crises, les douleurs peuvent se ressentir sur un seul c\u00f4t\u00e9 du visage mais d’une grande intensit\u00e9, comme des d\u00e9charges \u00e9lectriques, une sensation d’arrachement ou de broiement. Elles surviennent g\u00e9n\u00e9ralement de fa\u00e7on spontan\u00e9e mais parfois aussi, lorsqu’une certaine zone du visage est touch\u00e9e, ce qu’on appelle habituellement zone g\u00e2chette. Parfois, le simple fait de sourire, de m\u00e2cher les aliments, de se brosser les dents, de se moucher ou de se raser peut d\u00e9clencher une crise. Il arrive \u00e9galement que le fait de consommer caf\u00e9, alcool, tabac, un grand stress ou des courants d’air froid ou chaud soit \u00e0 l’origine d’une crise. En plein coeur d’une crise, les douleurs peuvent devenir si intenses que le patient est oblig\u00e9 d’arr\u00eater l’activit\u00e9 qu’il fait. Puis, une p\u00e9riode d’accalmie survient, permettant au patient de retrouver son souffle et le soulagement, avant la prochaine crise. Dans les cas les plus graves, les crises peuvent survenir jusqu’\u00e0 une centaine de fois par jour, \u00e0 intervalles r\u00e9guliers, comme des d\u00e9charges \u00e9lectriques. Il est possible que l’atteinte soit bilat\u00e9rale, ce qui veut dire que les deux c\u00f4t\u00e9s du visage sont touch\u00e9s. Il peut arriver \u00e9galement que les p\u00e9riodes douloureuses durent plusieurs jours, plusieurs semaines, voire plusieurs mois ou m\u00eame plusieurs ann\u00e9es.<\/p>\n\n\n\n
Pr\u00e9venir la n\u00e9vralgie faciale et les facteurs de risque<\/h2>\n\n\n\n
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Au vu des douleurs qu’entra\u00eene la n\u00e9vralgie faciale, on peut se demander ce qu’on peut faire pour ne pas en \u00eatre victime. La pr\u00e9vention est en effet un bon moyen d’\u00e9viter toutes sortes de maladies ou au moins d’en att\u00e9nuer les cons\u00e9quences. Malheureusement, dans le cas de la n\u00e9vralgie faciale, les progr\u00e8s scientifiques et m\u00e9dicaux n’ont toujours pas permis de trouver des moyens de pr\u00e9vention. Cette n\u00e9vralgie peut donc appara\u00eetre \u00e0 tout moment et chez n’importe qui. N\u00e9anmoins, on conna\u00eet les facteurs de risque, ce qui permet de savoir, au moins, si on est ou non candidat \u00e0 la n\u00e9vralgie faciale. Ce que l’on sait jusqu’ici, c’est que ce sont les femmes les plus touch\u00e9es par la n\u00e9vralgie du trijumeau. Elle se manifeste 3 fois plus souvent que chez les hommes et surtout, apr\u00e8s 50 ans. Il a \u00e9galement \u00e9t\u00e9 d\u00e9montr\u00e9 que la scl\u00e9rose en plaque est la source de la n\u00e9vralgie du trijumeau, dans 2 \u00e0 3 % des cas. Le fait est que la gaine de my\u00e9line cens\u00e9e prot\u00e9ger les nerfs se d\u00e9t\u00e9riore. Et dans ce cas de figure, ce sont notamment les jeunes qui sont victimes.<\/p>\n\n\n\n
Quels en sont les traitements m\u00e9dicaux ?<\/h2>\n\n\n\n
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La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des traitements adapt\u00e9s et efficaces pour la n\u00e9vralgie du trijumeau. Beaucoup de patients qui en souffrent connaissent un v\u00e9ritable soulagement et ont, peu \u00e0 peu, retrouv\u00e9 une meilleure qualit\u00e9 de vie. Ils sont d\u00e9sormais capables d’accomplir leur travail sans trop d’interruption, ils peuvent mieux se concentrer sur leurs t\u00e2ches de deviennent plus rentables. Quels sont donc les principaux traitements m\u00e9dicaux de la n\u00e9vralgie faciale ? Ils consistent en injections, m\u00e9dicaments ou au besoin, en intervention chirurgicale. Les m\u00e9dicaments les plus efficaces sont les anticonvulsivants, c’est-\u00e0-dire des anti\u00e9pileptiques, dont l’action est de stabiliser la membrane des cellules nerveuses. La carbamaz\u00e9pine est la plus couramment prescrite, car elle fait dispara\u00eetre les crises, ou au moins r\u00e9duisent leur fr\u00e9quence et leur dur\u00e9e. L’oxcarbaz\u00e9pine, la gabapentine, la pr\u00e9gabaline, la phenyto\u00efne, la lamotrigine et le clonaz\u00e9pam sont aussi efficaces. Les antispasmodiques et les antid\u00e9presseurs sont aussi utilis\u00e9s avec succ\u00e8s, de m\u00eame que les anxiolytiques et les neuroleptiques. En cas de r\u00e9sistance \u00e0 long terme, une op\u00e9ration est quelquefois envisag\u00e9e, soit par la d\u00e9compression microvasculaire, par le gamma-knife ou les techniques percutan\u00e9es \u00e0 l’aide d’aiguilles visant directement le nerf.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
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