Traitement – fmc-marseille https://www.fmc-marseille.com Santé et bien être Mon, 08 Mar 2021 14:17:07 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.7.9 https://www.fmc-marseille.com/wp-content/uploads/2019/08/cropped-slogan-32x32.png Traitement – fmc-marseille https://www.fmc-marseille.com 32 32 Comment traiter l’otite ? https://www.fmc-marseille.com/comment-traiter-lotite/ https://www.fmc-marseille.com/comment-traiter-lotite/#respond Mon, 08 Mar 2021 14:17:07 +0000 http://www.fmc-marseille.com/?p=250 L’otite fait partie des maladies infectieuses très répandues, elle peut toucher les enfants et les adultes. Comment traiter l’otite ? Avant de répondre à cette question, découvrons d’abord les causes et les symptômes de l’otite.

L’otite : causes et symptômes

L’otite touche principalement les bébés et les enfants (de 6 mois à 3 ans). Elle est sans gravité et n’est pas contagieuse. En général, un virus ou une bactérie en est à l’origine de cette maladie et elle se manifeste souvent chez les personnes qui ont un rhume. L’explication la plus simple de l’otite est celle-ci : l’arrière de la gorge et l’oreille moyenne sont liées grâce à ce qu’on appelle la Trompe d’Eustache, qui augmente de volume lorsque le patient est enrhumé. Les microbes ou les virus passent ainsi de l’arrière de la gorge à l’oreille moyenne entraînant ainsi l’otite. Chaque année, environ trois millions de consultations sont enregistrées pour cette maladie infectieuse. Certains enfants sont plus vulnérables que d’autres notamment les enfants âgés de moins de 5 ans, ceux qui ont des allergies, ceux qui n’ont pas été allaités, ceux qui présentent une fente palatine, etc.
Parmi les symptômes de l’otite, on peut citer :
• Fièvre dont la cause est inexpliquée
• Irritabilité
• Difficultés à trouver le sommeil
• Difficultés à entendre
• Ecoulement de liquide sur l’oreille
Il existe différents types d’otite et ils peuvent attaquer les différentes zones de l’oreille :
• L’otite moyenne aigüe : qui affecte la petite cavité osseuse ou caisse du tympan. Plusieurs bactéries peuvent être à l’origine de ce type d’otite notamment le pneumocoque ou le streptocoque. On distingue deux types d’otite moyenne aigüe : otite purulente et otite congestive.
• L’otite externe : touche le conduit auditif externe, elle est causée par un champignon dont le Candida Albicans ou une bactérie comme Proteus Vulgaris.
• L’otite interne : appelée aussi labyrinthite, elle touche l’oreille interne. Elle est généralement causée par une infection virale comme la grippe ou bactérienne comme la méningite. Des allergies peuvent aussi être à l’origine de cette forme d’otite.

Le traitement de l’otite

Pour diagnostiquer l’otite, les médecins ou spécialistes ORL regardent de près le tympan (couleur, position) du patient avec un otoscope. La vérification consiste également à voir s’il y a ou non du liquide au niveau de l’oreille moyenne. Pour traiter cette maladie, le médecin prescrit des antibiotiques quand il s’agit d’infections virales ou que l’enfant ait une forte fièvre. En cas de douleur insupportable, ces médicaments sont aussi prescrits, idem si au bout de deux jours son état ne s’améliore pas. Pour aider à calmer la douleur, des antalgiques sont prescrits. L’ibuprofène est à privilégier si l’enfant est capable de s’hydrater beaucoup. Sinon, l’acétaminophène peut le remplacer. Après 5 jours de traitement à l’antibiotique, le médecin peut demander à revoir le patient pour un contrôle.
Il existe des traitements naturels efficaces contre l’otite :
• Déboucher l’oreille touchée avec de l’eau chaude : cette astuce apaise la douleur grâce au pouvoir analgésiant de l’eau chaude. Quelques gouttes suffisent pour rejeter le cérumen.
• Déboucher l’oreille avec de l’eau oxygénée : s’y prendre comme avec l’eau chaude pour nettoyer les conduits auditifs.
• L’huile d’olive pour adoucir la peau qui peut être irritée pendant l’infection. Celle-ci est aussi capable de ramollir le cérumen.
• L’ail ou l’oignon pour lutter contre l’infection : l’ail puisqu’il s’agit d’un antibiotique naturel, il combat aussi les champignons grâce à ses vertus antifongiques. Néanmoins, il faut privilégier l’ail bio car celui-ci est enrichi en souffre (composant garantissant son efficacité). Pour traiter l’otite, il faut du jus de l’ail obtenu en le cuisant. L’oignon, quant à lui, a aussi plusieurs vertus. Il a des pouvoirs antiseptiques et antibactériens grâce à sa forte teneur en sels minéraux.

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Comment traiter une infection urinaire ? https://www.fmc-marseille.com/comment-traiter-une-infection-urinaire/ https://www.fmc-marseille.com/comment-traiter-une-infection-urinaire/#respond Mon, 20 Jan 2020 09:08:17 +0000 http://www.fmc-marseille.com/?p=155 L’infection urinaire est une inflammation causée par des bactéries. Ces dernières remontent vers la vessie et peuvent atteindre les reins pour entraîner une infection aiguë ou grave. Le traitement est toujours ou presque à base d’antibiotique pour éradiquer l’infection et prévenir les récidives.

Comment diagnostiquer l’infection urinaire ?

Vous reconnaîtrez l’infection urinaire par les signes suivants :
– envie répressive d’uriner,
– quantité faible d’urine,
– urine malodorante,
– sensation de brûlure lors de la miction,
– sensation de pesanteur dans le bas ventre,
– tache de sang dans l’urine et éventuellement de la fièvre.
Si vous avez ces symptômes, vous avez certainement une infection urinaire. Mais, pensez à effectuer une analyse chez le médecin pour confirmer l’infection. Qui plus est, il sait très bien comment traiter une infection urinaire. Il peut vous prescrire un traitement en fonction du niveau de gravité de l’infection urinaire.

Quels sont les traitements possibles ?

Le traitement d’une infection urinaire se fait généralement par un antibiotique adapté. En cas de cystite aiguë, vous pouvez prendre un traitement monodose de fosfomycine ou encore un traitement de 5 jours de pivmécillianam (de la famille des pénicillines). Vous pouvez administrer la triméthropine chez l’adolescente pour un traitement de 3 à 5 jours. Attention toutefois parce qu’elle peut provoquer une photosensibilisation. Évitez de vous exposer au soleil durant et jusqu’à 2 jours après le traitement. Le céfixime appartient à la famille des céphalosporines. Il est idéal pour les infections urinaires chez la femme enceinte ou la cystite à risque de complication. Enfin, vous pouvez prendre de la nitrofurantoïne en traitement curatif pendant 5 à 7 jours. Ce traitement peut entraîner des effets indésirables hépatiques/pulmonaires. Il faut l’éviter en cas de traitement préventif contre les infections récidivantes.
L’infection urinaire est rare, mais grave chez l’homme. Il faut suivre un traitement de céphalosporine ou fluoroquinolones par voie injectable pendant 2 à 4 semaines.

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Si fréquente névralgie faciale https://www.fmc-marseille.com/si-frequente-nevralgie-faciale/ https://www.fmc-marseille.com/si-frequente-nevralgie-faciale/#respond Sun, 07 Jul 2019 14:11:26 +0000 http://www.fmc-marseille.com/?p=37 Comment peut-on savoir que l’on souffre d’une névralgie faciale ? Il faut savoir qu’au début, les douleurs sont d’une intensité modérée et elles ne durent que quelques secondes, tout au plus. Mais avec le temps et si la maladie n’est pas prise en charge, les douleurs s’intensifient, elles durent plus longtemps et elles surviennent plus souvent.

Souffrir d’une névralgie faciale

Toutefois, entre chaque crise, le sujet ne ressent aucune douleur, mais au fil du temps et à mesure de l’évolution et de la progression de la maladie, les périodes de rémission deviennent de plus en plus courtes, ne laissant que peu de temps de répit au malade. Arrivé à ce stade, la journée d’un malade est fait de douleurs, ce qui réduit considérablement sa qualité de vie. Même ses activités habituelles, profanes et autres, ne peuvent plus lui procurer du plaisir ou de la satisfaction car il vit constamment avec la douleur. Celle-ci se ressent particulièrement au niveau de la mâchoire, des lèvres, des joues, des gencives et du menton. Quelquefois, le front est aussi touché par la douleur, bien que ce soit assez rare. La durée de la crise est de quelques secondes à quelques minutes.

Une douleur à fleur de peau

Lors des crises, les douleurs peuvent se ressentir sur un seul côté du visage mais d’une grande intensité, comme des décharges électriques, une sensation d’arrachement ou de broiement. Elles surviennent généralement de façon spontanée mais parfois aussi, lorsqu’une certaine zone du visage est touchée, ce qu’on appelle habituellement zone gâchette. Parfois, le simple fait de sourire, de mâcher les aliments, de se brosser les dents, de se moucher ou de se raser peut déclencher une crise. Il arrive également que le fait de consommer café, alcool, tabac, un grand stress ou des courants d’air froid ou chaud soit à l’origine d’une crise. En plein coeur d’une crise, les douleurs peuvent devenir si intenses que le patient est obligé d’arrêter l’activité qu’il fait. Puis, une période d’accalmie survient, permettant au patient de retrouver son souffle et le soulagement, avant la prochaine crise. Dans les cas les plus graves, les crises peuvent survenir jusqu’à une centaine de fois par jour, à intervalles réguliers, comme des décharges électriques. Il est possible que l’atteinte soit bilatérale, ce qui veut dire que les deux côtés du visage sont touchés. Il peut arriver également que les périodes douloureuses durent plusieurs jours, plusieurs semaines, voire plusieurs mois ou même plusieurs années.

Prévenir la névralgie faciale et les facteurs de risque

Au vu des douleurs qu’entraîne la névralgie faciale, on peut se demander ce qu’on peut faire pour ne pas en être victime. La prévention est en effet un bon moyen d’éviter toutes sortes de maladies ou au moins d’en atténuer les conséquences. Malheureusement, dans le cas de la névralgie faciale, les progrès scientifiques et médicaux n’ont toujours pas permis de trouver des moyens de prévention. Cette névralgie peut donc apparaître à tout moment et chez n’importe qui. Néanmoins, on connaît les facteurs de risque, ce qui permet de savoir, au moins, si on est ou non candidat à la névralgie faciale. Ce que l’on sait jusqu’ici, c’est que ce sont les femmes les plus touchées par la névralgie du trijumeau. Elle se manifeste 3 fois plus souvent que chez les hommes et surtout, après 50 ans. Il a également été démontré que la sclérose en plaque est la source de la névralgie du trijumeau, dans 2 à 3 % des cas. Le fait est que la gaine de myéline censée protéger les nerfs se détériore. Et dans ce cas de figure, ce sont notamment les jeunes qui sont victimes.

Quels en sont les traitements médicaux ?

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des traitements adaptés et efficaces pour la névralgie du trijumeau. Beaucoup de patients qui en souffrent connaissent un véritable soulagement et ont, peu à peu, retrouvé une meilleure qualité de vie. Ils sont désormais capables d’accomplir leur travail sans trop d’interruption, ils peuvent mieux se concentrer sur leurs tâches de deviennent plus rentables. Quels sont donc les principaux traitements médicaux de la névralgie faciale ? Ils consistent en injections, médicaments ou au besoin, en intervention chirurgicale. Les médicaments les plus efficaces sont les anticonvulsivants, c’est-à-dire des antiépileptiques, dont l’action est de stabiliser la membrane des cellules nerveuses. La carbamazépine est la plus couramment prescrite, car elle fait disparaître les crises, ou au moins réduisent leur fréquence et leur durée. L’oxcarbazépine, la gabapentine, la prégabaline, la phenytoïne, la lamotrigine et le clonazépam sont aussi efficaces. Les antispasmodiques et les antidépresseurs sont aussi utilisés avec succès, de même que les anxiolytiques et les neuroleptiques. En cas de résistance à long terme, une opération est quelquefois envisagée, soit par la décompression microvasculaire, par le gamma-knife ou les techniques percutanées à l’aide d’aiguilles visant directement le nerf.

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Polyarthrite rhumatoïde : vers un soulagement https://www.fmc-marseille.com/polyarthrite-rhumatoide-vers-un-soulagement/ https://www.fmc-marseille.com/polyarthrite-rhumatoide-vers-un-soulagement/#respond Sat, 15 Sep 2018 16:31:12 +0000 http://www.fmc-marseille.com/?p=32 Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette maladie, la polyarthrite rhumatoïde est invalidante. Les souffrances sont permanentes et chaque jour apporte son lot de douleurs. Les mouvements et les activités du malade sont sérieusement limités, rendant le quotidien pénible et la qualité de vie en prend un coup.

Le polyarthrite rhumatoïde

Ceux qui ont eu à soigner un membre de leur famille souffrant de polyarthrite rhumatoïde savent à quel point le malade subit des douleurs insoutenables. Mais ceux qui en souffrent eux-mêmes le vivent durement. Chaque matin, ils s’attendent à une nouvelle évolution négative de la maladie et celle-ci est leur compagne de tous les jours, ne leur laissant presque pas de répit. Heureusement, les progrès en médecine permettent à bon nombre de malades de connaître un tant soit peu du soulagement. Il est question d’une routine matinale anti-inflammatoire à instaurer, ce qui n’est peut-être pas évident au début mais les résultats devraient aider le malade à s’y maintenir et à persévérer. Il s’agit d’une routine tout en douceur destinée à aider le malade à pouvoir faire davantage de mouvements et à retrouver un peu plus de mobilité. Si les patients arrivent à mettre en place cette routine toute douce, ils pourraient gagner plus de souplesse et de mouvements en peu de temps.

Ce qu’est la polyarthrite rhumatoïde

Pour commencer, il faut savoir que la pathologie qu’est la polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune. Et c’est au niveau des articulations que la maladie s’attaque principalement et comme on peut l’imaginer facilement, elle provoque des douleurs et des raideurs dans ces zones. Elle cause aussi de l’inflammation dans les articulations, notamment le matin au réveil. Ce qui veut dire que très rarement les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde connaissent un réveil agréable. Le simple fait de se lever du lit est un défi de tous les jours. Les articulations étant raides, le patient a tout le mal du monde à se mouvoir, à déplacer leurs membres, à sortir du lit. Lorsqu’ils arrivent enfin à le faire, c’est lentement et perclus de douleurs. Les deux côtés du corps sont touchés généralement. Mais plus le malade bouge, plus le mouvement s’améliore. Les spécialistes dans ce domaine ont donc mené plusieurs recherches pour trouver une solution visant à soulager les malades de la polyarthrite rhumatoïde.

La fameuse routine

Parmi les nombreux traitements de la polyarthrite rhumatoïde, il s’avère que la fameuse routine matinale reste l’un des plus efficaces. Mais des techniques précises doivent diriger cette routine pour qu’elle apporte le soulagement tant attendu. Comme dit plus haut, il s’agit de mouvements doux à faire au réveil pour moins de stress et de frustration en début de journée. Comment faire ? Dès le réveil, avant de se lever, il ne faut étirer ni tirer les membres. Il suffit de déplacer lentement et en douceur les articulations raides, millimètre par millimètre s’il le faut. Surtout, ne pas brusquer les mouvements. Si possible, effectuer des mouvements circulaires, toujours très lentement. Un membre après un autre et petit à petit, toutes les articulations du corps : poignets, doigts, coudes, épaules, genoux, etc. Et toujours au lit, étirer enfin doucement chaque articulation atteinte. Essayer de bouger en lenteur et ne pas hésiter à s’arrêter dès que les douleurs se font sentir. L’objectif étant de vivre le moins de douleurs possible, aussi, ne pas forcer mais y aller doucement, c’est le mot d’ordre. Peut-être que la routine prendra plusieurs dizaines de minutes, ce n’est pas grave et lorsque les articulations arrivent à bouger plus facilement, commencer à s’extirper doucement du lit. Une autre méthode qui a fait ses preuves, c’est l’utilisation d’une couverture chauffante pendant le sommeil. Ce qui garde les articulations plus ou moins souples tout du long et lors du réveil. Le fait de prendre un bain chaud tous les matins peut être une solution pour moins de raideur.

Des options menant vers le soulagement

Il y a d’autres moyens faciles à maîtriser que les malades de la polyarthrite rhumatoïde peuvent adopter pour que les douleurs ne se réveillent pas trop, notamment le matin au réveil. L’une des méthodes consiste à faire des exercices physiques. Il n’en faut pas trop, une poignée de minutes suffisent amplement, sans forcer bien sûr. Il vaut mieux faire des mouvements amples et circulaires, bénéfiques pour les articulations. D’ailleurs, il est prouvé que de tels mouvements déplacent les articulations loin vers d’autres directions. Il est possible de se servir d’appareil tel qu’un vélo fixe, idéal si les articulations touchées sont au niveau des genoux, des chevilles et des hanches. Sinon, faire des exercices libres et se concentrer sur les articulations douloureuses. D’autre part, les médicaments jouent un rôle également dans le soulagement, c’est le cas des anti-inflammatoires non stéroïdiens dont l’action est de contrôler les douleurs. Des crèmes spéciales articulations peuvent aussi atténuer l’inflammation.

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Maladies congénitales : définition, causes, traitements https://www.fmc-marseille.com/maladies-congenitales-definition-causes-traitements/ https://www.fmc-marseille.com/maladies-congenitales-definition-causes-traitements/#respond Sun, 24 Jun 2018 14:22:11 +0000 http://www.fmc-marseille.com/?p=31 On qualifie une maladie de congénitale lorsqu’elle est présente dès la naissance d’un enfant. Ce peut être une maladie héréditaire, qu’un de ses parents ou ses deux parents ou un membre de la famille développe(nt) déjà, mais ce n’est pas toujours le cas. C’est parfois au cours de la grossesse que l’anomalie ou la maladie apparaît. On parle alors d’une maladie congénitale dite acquise.

Qu’est-ce qu’une maladie congénitale ?

L’origine d’une telle maladie est une anomalie ou une malformation congénitale. Il existe plusieurs types de maladies congénitales et pour chaque cas, une prise en charge personnalisée est mise en place dans les plus brefs délais. D’ailleurs, un tel suivi et les soins peuvent durer longtemps, soit pendant les premières années de la vie de l’individu, soit durant toute sa vie. Il faut dire que faute d’un tel suivi et de soins appropriés, le patient risque d’en souffrir toute sa vie, en être handicapée, peut-être dans l’incapacité de vivre indépendamment des autres, mais aussi dans l’incapacité de subvenir à ses besoins en travaillant par exemple. Aussi, dès les premiers symptômes, tout un processus est enclenché pour que, dès sa naissance et plus tard, la personne concernée puisse vivre une vie la plus normale possible.

Quelles en sont les causes ?

On peut se demander : « mais qu’est-ce qui cause une maladie congénitale ? » La réponse est qu’elles sont nombreuses. Il peut arriver que cela arrive à cause d’une prise de médicament peu ou pas du tout adapté par la mère. On sait notamment que la prise de thalidomide et de distilbène sont dangereux pour le fœtus, dans le sens où ils engendrent souvent de graves malformations sur l’enfant à venir. Ce peut être aussi en raison de la consommation d’alcool ou d’abus d’alcool soit avant la grossesse soit pendant. La prise de drogues est également une cause sérieuse de maladies congénitales. Toutes ces substances devraient être bannies de la vie de la future mère, et de son environnement immédiat donc du père aussi, avant et pendant sa grossesse, et bien sûr, une fois que le bébé naît. L’alcool, par exemple, provoque des malformations cardiaques, de même que les drogues. Parfois, les causes sont génétiques, et quelquefois, c’est parce que la mère a été exposée à des substances nocives, toxiques ou chimiques telles que des pesticides et autres aérosols. Et si jamais la mère contracte une maladie quelconque durant sa grossesse, cela risque d’entraîner une maladie congénitale.

Diverses autres causes

Dans un cas sur quatre, la cause d’une maladie congénitale est d’ordre génétique. Il est question d’une anomalie chromosomique qui peut apparaître à différentes étapes de la grossesse. Mais dans la plupart des cas, cette anomalie survient seulement lorsque l’ovule est fécondé et aussi durant le développement du fœtus. D’autres causes sont aussi évoquées pour expliquer les maladies congénitales. De quoi s’agit-il ? Par exemple, d’une exposition à des radiations. Les personnes les plus concernées dans ce cas, ce sont celles qui travaillent dans l’imagerie médicale ou celles qui utilisent les rayons X dans le cadre de leurs activités professionnelles. Ce qui veut dire que les personnes dont le travail consiste à travailler dans les laboratoires utilisant les rayons X sont davantage touchées, de même que celles dans certaines branches militaires. D’autre part, une carence en vitamine est aussi incriminée dans l’apparition des maladies congénitales. On pointe du doigt la carence en acide folique, raison pour laquelle les médecins prescrivent presque systématiquement la prise d’acide folique dès le début de la grossesse. Cette supplémentation en acide folique vise à réduire le risque de malformation du tube neural. Même en cours de grossesse, cette supplémentation est toujours bénéfique. Parfois, c’est l’âge de la mère qui est en cause, c’est-à-dire que si la mère est trop jeune, en-dessous de 20 ans, ou plus âgée, en-dessus de 35 ans, le risque de malformation cardiaque est élevé.

Les traitements qui s’imposent

Quels sont les traitements les plus efficaces contre les maladies congénitales ? En premier lieu, il faut poser un diagnostic sûr, via des examens tels que la radiologie, les prélèvements et les prises de sang. Puis, les médecins doivent en déterminer le degré de gravité. Et enfin seulement, un traitement est mis en place, peut-être au début de la vie, peut-être pour toute la vie. Le traitement peut consister en prise de médicament ou en prise de médicament associé à d’autres thérapies. Mais normalement, si l’on détecte une maladie dès le ventre maternel, un suivi spécifique est enclenché, grâce à de nombreuses séances d’échographie, des dépistages et divers autres examens. La future maman ne doit pas se dérober à ces examens car la santé, voire la vie de son enfant est en jeu. Les traitements sont toujours personnalisés car les cas ne sont jamais vraiment les mêmes.

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